La fusion de l’audiovisuel public n’est pas justifiée
Comme la rappelé Sophie Binet au micro de France Inter dimanche 2 juin, la fusion de l’audiovisuel public est un mystère.
“Pourquoi veut-on s’engager dans une fusion coûteuse, compliquée d’un point de vue social, alors que ça fonctionne très bien ?” demande la secrétaire générale de la CGT. “
Dans un contexte d’austérité et alors que le financement de l’audiovisuel public a été déstabilisé par la fin de la redevance, sans source de revenu en remplacement, on peut redouter que le but se cette fusion soit de faire des économies budgétaires. On peut craindre également une longue période de désorganisation liée à tout le travail social qu’il faudra faire dans le cadre de cette fusion.
Fusion de l’audiovisuel public : “A chaque fois qu’on fusionne deux entreprises, c’est pour faire des mutualisations et pour couper dans les coûts”, assure Sophie Binet. “On a besoin d’avoir un audiovisuel fort pour avoir une information indépendante.” #QuestionsPol pic.twitter.com/9Z8kh7trb6
— France Inter (@franceinter) June 2, 2024
La CGT plaide pour un audiovisuel public fort pour avoir une information indépendante
Par la voix de sa secrétaire générale, la CGT appelle à signer la pétition contre cette réforme de fusion de l’audiovisuel public car c’est un enjeu démocratique majeur à une période où quelques milliardaires d’extrême droite font main basse sur la presse française pour imposer leur idéologie nauséabonde.
“Avec cette fusion nous risquons de perdre une pluralité de points de vue, une richesse éditoriale si précieuse à la vie démocratique du pays. Il y a un risque évident d’appauvrissement et de lissage des contenus.” d’après le collectif pour un audiovisuel public pluriel et indépendant à l’initiative de la pétition.