Le gouvernement se mobilise contre l’Accord de cessation progressive d’activité signé à la SNCF parce qu’il va permettre aux cheminot·es de gagner quelques mois sur leur départ en retraite.
Le gouvernement se permet d’intervenir dans une négociation d’entreprise quand elle est en faveur des travailleur·ses. Mais il reste muet quand, par exemple, les actionnaires augmentent le patron de Stellantis tout en organisant des licenciements. Quant à l’extrême droite, elle abandonne son image de défenseuse des salarié·es et reprend son véritable visage antisyndical et hostile au progrès social.
Cet accord de départ anticipé, s’il est le premier, ne sera certainement pas le dernier. Dans toutes les branches professionnelles, la CGT agit pour obtenir des mesures similaires.
Nous étions contre la réforme des retraites qui a fait passer l’âge légal d’ouverture des droits de 62 à 64 ans, nous n’avons pas changé d’avis. La CGT se battra pour un retour à 60 ans maximum.
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