Après les premières inondations en novembre, les habitant·es du Pas-de-Calais pensaient avoir un peu de répit mais c’était sans compter sur un nouvel épisode pluvieux début janvier qui allait anéantir les efforts faits par toutes et tous pour panser la première plaie encore béante.

Des habitant·es impuissant·es face à la montée des eaux

Les inondations dans les habitations et les entreprises des territoires de la côte d’Opale, de l’Audomarois et du Béthunois, ont une nouvelle fois provoqué de nombreux dégâts.
Par son association de solidarité, L’Avenir Social, la CGT a engagé une aide financière auprès de ses adhérent·es sinistré·es mais, aussi, via ses militant·es mutualistes qui se sont associé·es, lors des passages des expert·es, pour débloquer des premières aides d’urgence.

Eviter la double peine aux travailleur·ses du nord de la France

Au-delà de la situation catastrophique pour les habitant·es, il  faut aussi regarder la situation des entreprises du secteur qui sont impactées et qui ont actionné le mécanisme de chômage partiel, au regard de l’impossibilité de faire fonctionner l’outil de production.

🔴 Inondations dans le Pas-de-Calais ➡️ “Il faut garantir le maintien du revenu à 100% pour tous les salariés qui sont au chômage partiel dans le Pas-de-Calais et pour qui c’est la double peine”, demande au gouvernement Sophie Binet. #8h30franceinfo pic.twitter.com/lVnaBtMX9J

— franceinfo (@franceinfo) January 9, 2024

Pour la CGT, il est inconcevable que les salarié·es, déjà impacté·es moralement par ces catastrophes climatiques, le soient financièrement.

Dans un courrier daté du 10 janvier adressé au fraichement nommé Premier ministre, Sophie Binet demande la prise en charge complète du chômage partiel par l’Etat et garantir ainsi aux salarié·es concerné·es le maintien de l’ensemble de leur rémunération.

Télécharger le courrier adressé au premier ministre ↓
 

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