Pour sauver Atos, une alternative est possible !

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Atos constitue le seul acteur susceptible d’offrir à la France et à l’Europe un véritable socle technologique en matière de souveraineté numérique.

En effet, les activités de l’entreprise sont aujourd’hui déterminantes pour la plupart des administrations publiques et pour l’État français, dans les domaines :

militaires, nucléaires, de la santé de la recherche scientifique.  

Pour la CGT, la situation stratégique d’Atos nécessite un vrai changement de paradigme, basé notamment sur une vision industrielle de long terme

Si les conséquences dramatiques d’une déroute d’Atos sont évidentes de ce point de vue, il apparaît de plus en plus clairement que la solution ne passera pas par un démantèlement du groupe

L’échec retentissant des négociations avec Airbus pour la reprise de BDS et de celles avec D. Kretinsky pour la reprise de Tech Foundations agrémente d’ailleurs ce scénario.  Au contraire, l’hypothèse d’un recentrage stratégique sur le marché européen et une offre IT souveraine, telle que portée depuis le début par la CGT, commence à faire son chemin. 

C’est ce que montre notamment la prise de position récente de la présidence de l’UDAAC (Union des actionnaires d’Atos constructifs ).

Deux objectifs majeurs : retrouver  des marges de manœuvres  et générer un choc de confiance 

La construction d’un véritable projet industriel de long terme passe par le desserrement de la contrainte financière. 

À très court terme, sortir le groupe de la cotation est une action prioritaire, pour qu’Atos n’ait plus à répondre à des injonctions financières immédiates.  

Dans un second temps, la vente de la RBU Americas représenterait un apport de liquidités estimées à entre 1,5 et 1,9 milliard d’euros. Le canadien CGI pourrait, par exemple, être intéressé par l’opération afin de renforcer sa dimension internationale. 

En parallèle, une augmentation significative du capital de l’ordre d’un milliard d’euros semble impérative. Cette recapitalisation pourrait logiquement faire intervenir l’État (via la BPI, l’Agence de participation de l’État ou encore la CDC), mais également toute entreprise du numérique dont l’État est actionnaire ou tout acteur industriel ayant des intérêts liés aux activités d’Atos (Orange, Dassault Systems, Thalès, Airbus, OVH, etc.). 

En plus de réinjecter de la trésorerie, cet apport en capital serait de nature à rassurer les clients et prospects d’Atos quant à sa capacité à être un partenaire de long terme. 

Ce choc de confiance est nécessaire pour préserver la dynamique commerciale du groupe, en évitant des pertes contractuelles massives qui le fragiliseraient. En ce sens, le caractère rapide de l’intervention de l’État est aussi primordial.

À plus long terme, Atos doit pouvoir renouer avec une capacité à maintenir l’état de l’art (l’état des connaissances d’un domaine), mais aussi à développer les technologies du futur (intelligence artificielle, et autres technologies avancées du numériques). 

Pour rappel, la situation actuelle n’est pas sans lien avec un déficit d’investissement tant dans le capital humain que dans l’innovation technologique, et un retard important dans un certain nombre de technologies. 

Rompre cette dynamique passe ainsi par un effort accru de recherche et développement.

 

→ Lire le communiqué de presse

 

Sauvons ATOS ! Une alternative est possible.

Salarié-es d’ATOS, acteurs économiques et politiques, citoyen-nes sollicitent notre soutien car nous sommes toutes et tous directement ou indirectement concerné·es par l’avenir de cette entreprise stratégique. 

 

→ Signer la pétition
 

Les salarié·es d’ATOS, font des propositions alternatives pour rompre avec la logique de court terme et garantir le maintien et l’unité des activités du groupe. Ils en appellent notamment à une intervention d’urgence du gouvernement, afin d’obtenir une renégociation / restructuration drastique de la dette permettant de desserrer la contrainte de court terme.