L’Union confédérale des retraités (UCR) CGT et sept autres organisations de retraités appellent à une mobilisation ce jeudi 20 mars. 

Comment cette action a-t-elle été décidée ?

Le comité général des 9 et 10 décembre 2024 a décidé de lancer une campagne revendicative sur « la reconquête de la sécurité sociale » tout au long de l’année 2025. Cette campagne a pour objectif de célébrer les 80 ans de la sécurité sociale de manière revendicative. 

Il faut bien mesurer que notre sécurité sociale fait l’objet, depuis sa création, d’attaques incessantes de la part du patronat et des libéraux, qui remettent en cause sa pérennité. 

L’action du 20 mars des retraités s’inscrit dans un processus revendicatif de l’UCR qui porte dans un même mouvement le niveau des pensions de base et complémentaires et leur revalorisation, le droit à la santé et l’accès aux soins et la reconquête de la sécurité sociale.

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Cela fait plusieurs années que les organisations CGT, FO, CFTC, CFE-CGC, Solidaires, FGR-FP et LSR, Ensemble & Solidaires se mobilisent ensemble sur le pouvoir d’achat. Est-ce un nouvel appel unitaire ?

À l’exception de Fo, toutes ces organisations appellent à se mobiliser le 20 mars. La mobilisation s’annonce déjà très importante. On sait que de nombreux bus ont déjà été réservés. Pour financer l’action, nous vendons un badge siglé « La Sécu, vitale pour toutes et tous ». 

Cette journée nationale d’action unitaire des UFR et USR est une première étape de notre campagne de reconquête de la sécurité sociale. Elle est décentralisée en région, pour aller en direction des ARS ou des préfectures. 

Nous voulons qu’elle marque le paysage revendicatif des retraités, leurs exigences sociales sur l’ensemble du territoire, qu’elle donne confiance dans le processus revendicatif, dans la mobilisation des retraités et qu’elle participe à faire reculer le fatalisme.

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Pourquoi les retraités sont-ils prêts à se mobiliser aujourd’hui ?

Cela fait plus d’une décennie que les retraités sont désignés comme responsables de tous les maux de la société, des déficits de la sécurité sociale, des consommateurs de médicaments, de vivre mieux que les actifs, d’être propriétaires et d’économiser leur loyer tandis qu’ils accumulent sur leur livret d’épargne etc. 

Et chaque jour, gouvernement et patronat sortent une piste pour que ce soit par les retraités qu’ils puissent imposer le financement de leurs politiques budgétaires d’austérité. La réalité des retraités n’est pas celle qu’on veut bien nous montrer dans les médias : deux millions de retraités vivent en dessous du seuil de pauvreté et 60% touchent une pension inférieure au SMIC.

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La capitalisation : le rêve de la finance

Retraite par répartition ou système par capitalisation, quelles sont les différences de ces modes de financement des retraites et avec quels enjeux ?

Retraites : de l’argent il y en a !

Grâce à la mobilisation historique de 2023 contre la retraite à 64 ans, le sujet est toujours au centre de l’actualité. Le gouvernement a été contraint d’ouvrir des concertations mais patronat et gouvernement font tout pour empêcher l’abrogation de cette réforme injuste, alors que celle ci est finançable.

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