Pour autant, depuis la cérémonie d’ouverture et même avant, nous constatons une montée intolérable des injures transphobes, LGBTphobes, sexistes et racistes perpétrée par les mouvements d’extrême droite.
La CGT lutte contre toutes les formes de discrimination et d’injustice. Les Jeux Olympiques sont l’occasion de rappeler que la lutte contre les inégalités est un combat de tous les jours.
Nous condamnons fermement les réactions de l’extrême droite qui cherchent à instrumentaliser cet événement à des fins politiciennes. Le sport doit rester un espace de partage et de fraternité, de sororité, loin des idéologies haineuses.
La CGT revendique notamment :
• Des conditions de travail dignes pour tous les acteurs impliqués dans l’organisation de ces Jeux.
• Une meilleure répartition des richesses afin que les bénéfices de cet événement profitent à tous.
• Une politique sportive ambitieuse qui favorise l’accès au sport pour tous·tes, notamment les jeunes et les personnes les plus défavorisées.
• Le sport comme vecteur de valeurs d’égalité et de non-discrimination : nous affirmons que le sport doit être un espace d’inclusion et de respect de la diversité.
• L’égalité des chances : nous défendons le droit de chaque personne à accéder aux mêmes opportunités, quelle que soit son origine ou ses caractéristiques personnelles.
Dans le but d’avoir des jeux socialement responsables, le rôle de notre organisation est d’être au côté de l’ensemble des travailleurs et des travailleuses mobilisé·es afin de les aider et répondre à leurs questions en termes de droits du travail, mais aussi pour qu’elles·ils puissent signaler des situations critiques durant cette période. La CGT maintiendra son dispositif numéro vert pendant les jeux paralympiques.
Aussi, la CGT exprime sa profonde indignation et condamne les attaques LGBTphobes et sexistes dont a été victime Imane Khelif. Les réactions haineuses et intolérantes, relayées par l’extrême droite, sont une atteinte grave aux droits fondamentaux de chacun·e et sont purement LGBTphobes et sexistes. Nous saluons les prises de position d’Imane en faveur des droits des personnes LGBTQIA+ qui sont un acte de courage.
La décision de contrôler la féminité des sportives montre que le sport est encore trop sexiste, viriliste et masculiniste. En effet, la question du taux de testostérone ne se pose pas chez les hommes. La CGT rappelle d’ailleurs que ces tests de féminité sont humiliants et traumatisants. La CGT condamne la volonté de contrôler le corps des femmes, idéologie portée principalement par l’extrême droite.
La CGT se mobilise pour faire des Jeux Olympiques et paralympiques de Paris 2024 un moment historique pour l’égalité et la lutte contre les discriminations, LGBTphobies et le sexisme.
Montreuil, le 7 août 2024