La capitalisation : le rêve de la finance

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Avec la retraite par répartition, les cotisations des actif·ves financent les pensions des retraité·es. 

C’est ce qui permet à nos pensions d’échapper à la finance et son appétit sans limites.

Mais le patronat et les banques rêvent des 388  milliards d’euros de nos pensions de retraite pour spéculer. Leur objectif est un système par capitalisation où chacun·e devrait épargner pour sa retraite.

La retraite version «  fonds de pension  » ne présente que des dangers pour nous :

  • aucune sécurité et aucune garantie, puisqu’on ne sait pas ce que l’on reçoit, seulement ce que l’on verse ;
  • une retraite à deux vitesses : seul·es les plus riches peuvent se constituer un capital suffisant, les autres survivent ;
  • un risque financier énorme : notre retraite est cotée en Bourse et en cas de crise, elle s’évapore ;
  • chacun·e subit le risque de pertes ou de faillites, tandis que les banques et les fonds de pension spéculent et profitent ;
  • la financiarisation de nos entreprises par des fonds de pension qui ne visent que la rentabilité immédiate.

 

La seule solution efficace et juste c’est la répartition !

Contrairement à la capitalisation, grâce à la solidarité entre les générations, elle garantit une pension à toutes et tous, indépendamment des crises économiques.

Qui décide ?

La question posée est simple : quelle est la part de la richesse créée par notre travail que nous allons attribuer au financement de nos retraites ?

Lorsque le patronat ou les ultrariches proposent de fixer une «  règle d’or  » pour plafonner la part allouée aux retraites, ça n’est pas par soucis des comptes, c’est pour éviter tout débat démocratique sur la répartition des richesses.

Rien de tel pour baisser nos droits discrètement, sans même avoir besoin d’une réforme, et donc sans risquer d’affronter une mobilisation !

Edito Sophie Binet

Grâce à notre mobilisation historique, le sujet des retraites est toujours au centre de l’actualité. 

Le gouvernement a été contraint d’ouvrir des concertations et les parlementaires doivent ensuite voter. Patronat et gouvernement font tout pour empêcher l’abrogation de la réforme mais notre mobilisation va faire la différence. Une large majorité de Français·es comme de député·es sont toujours opposé·es à la réforme. 

Financer le retour à 62 ans et même à 60 ans est à notre portée, c’est une question de répartition des richesses ! 

Notre pays n’a jamais été aussi riche, nous n’avons jamais compté autant de milliardaires ni versé autant de dividendes aux actionnaires. Cet argent que nous créons par notre travail doit servir au progrès social et environnemental !

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