Emploi des seniors : 2e round d’une négociation que la CGT veut porteuse de nouveaux droits pour le monde du travail

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La reprise des négociations a été suggérée officiellement par Michel Barnier lors de son discours de politique générale devant l’Assemblée nationale et formalisé par une lettre d’Astrid Panosyan-Bouvet, Ministre du Travail et de l’Emploi, datée du 9 octobre 2024.

Le patronat avance son fameux projet de « CDI seniors » : une fausse bonne idée qui ne fera que précariser un peu plus les plus de 50 ans. Rappelons que c’est ce même patronat qui a poussé le gouvernement à nous voler deux ans de vie avec la retraite à 64 ans. 

C’est aussi ce même patronat qui se gave de subventions publiques sans contrepartie, qui fait la part belle à ses actionnaires et aux dirigeants des grandes entreprises, tout en continuant de détruire de l’emploi industriel. 

180 plans de licenciements sont actuellement recensés par la CGT.

Une exigence préalable : abroger la réforme des retraites de 2023 !

Dans cette négociation, la CGT revendique :

Des mesures pour favoriser l’emploi des seniors : Des négociations de branche et d’entreprise obligatoires dès 50 salarié·es sur la base d’états des lieux et des objectifs chiffrés (+5 % de seniors en emploi en plus par an) et des sanctions si ils ne sont pas respectés (à hauteur de 1 % de la masse salariale) Des mesures pour favoriser le maintien dans l’emploi des seniors : cela sous-entend :L’identification des métiers pénibles (cartographie au niveau des branches) Des droits immédiats pour les salarié·es exposé·es à la pénibilité Des mesures pour lutter contre la discrimination des seniors Contrôles des licenciementsRenchérissement de coût des licenciementsDes mesures pour anticiper les fins de carrière afin que tous les salarié·es finissent leur carrière en emploi et en bonne santé, avec une réduction de leur temps de travail via : L’élargissement de la retraite progressive 4 ans avant l’âge légal de départ à la retraite : ce droit serait opposable et n’entraînerait aucune baisse de revenus pour les salarié·es (prise en charge des cotisations sur la base d’un taux plein, mesures financières pour que les salarié·es ne subissent aucune décote ou effet de coefficient de proratisation sur leur revenu)L’accès au temps partiel aidé de fin de carrière.

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