La campagne est lancée
Chez Newrest restauration, société spécialisée dans la restauration collective d’entreprises, la CGT est en ordre de bataille pour remporter les élections professionnelles du 8 au 12 novembre. Les listes et la profession de foi ont été déposées dans les 3 collèges.
Des freins à lever
Et il y a fort à faire. En effet, le taux de participation à ces élections est très bas – 13 % de participation aux élections précédentes. Pour cause : le salariat de cette société (près de 1 660 travailleur·ses) est éclaté entre plus de 470 restaurants d’entreprise répartis sur toute la France. Difficile dans ces conditions de porter la parole de la CGT au plus près des électeur·ices, et d’organiser les travailleur·ses…
« Avec l’évolution du salariat, de nombreuses problématiques sont apparues pour notre syndicalisme indique Marie-Laure Legrand, membre de la direction confédérale et copilote de la commission renforcement et redéploiement à la CGT. Ubérisation, sous-traitance, prestataires… autant d’évolutions que nous devons prendre en compte pour permettre à la CGT de défendre les droits des travailleur·ses quelle que soit leur situation. »
Tou·tes ensemble vers la victoire
Comment, dans ces conditions, toucher un maximum de salarié·es pour obtenir un vote CGT chez Newrest ? « Évidemment, difficile pour les militant·es CGT de la société de faire un tour de France pour dialoguer en direct avec les salariés sur les 470 sites de la boîte ! explique Marie-Laure Legrand. Néanmoins, ces salarié·es peuvent être en contact avec des militant·es CGT : celles et ceux des sociétés employeuses. »
« Les militant·es connaissent ces salarié·es isolé·es, elles et ils les rencontrent en se rendant au restaurant, peuvent discuter avec elles et eux de leurs droits et bien sûr des élections chez Newrest, de la CGT, leur distribuer la profession de foi… Un peu comme on le fait pour les TPE » poursuit Marie-Laure.
Un enjeux de syndicalisme
Au-delà des élections, la CGT a tout à gagner à renforcer les liens entre militant·es des sociétés employeuses et salarié·es prestaires. On se souvient ainsi de la victoire des salarié·es d’Elior-Derichebourg de Grenoble, soutenue dans leur lutte par les syndicats CGT des administrations au sein desquelles elles travaillaient.
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