Chaque voix va compter

Un grand nombre de salarié·es ont élu leurs représentant·es en 2023 et 2024, et le cycle électoral, servant au calcul de la représentativité syndicale, entre dans sa dernière ligne droite jusqu’à fin décembre.

D’ailleurs, du 25 novembre au 9 décembre se tiendront les élections TPE, au cours desquelles plus de 5 millions d’électeur·ices seront appelé·es à voter.

Mais ce ne sont pas les seules à fort enjeu pour la CGT : c’est aussi le cas dans la restauration collective, dans l’intérim… Des entreprises de services où notre implantation est faible, et les taux de participation ridicules.

Il nous faut donc convaincre nos organisations de participer à ces campagnes électorales qui peuvent nous permettre de nous renforcer et d’augmenter notre représentativité. Nous constatons d’ailleurs que là où nous nous implantons, très souvent, nous faisons d’excellents résultats.

Les sociétés prestataires, focus sur la restauration collective

La question ne se pose plus pour la restauration collective d’entreprise. Largement sous-traitée à de grands groupes d’envergure nationale – voire multinationale, ces entreprises emploient des milliers de salarié·es, disséminé·es sur des centaines de sites différents. La CGT a décidé de prendre les choses à bras le corps, en interprofessionnalisant les élections. Être facilitateur du lien entre les organisations, se poser au lieu de se croiser : voilà nos axes de travail – et cela paye !

Chez Newrest, c’est une victoire écrasante au premier tour qui propulse la CGT première organisation avec 44 % des suffrages exprimés. Malheureusement le taux de participation reste faible, les salarié·es sont donc de nouveau appelé·es à voter du 22 au 26 novembre pour le deuxième tour.

Elles et ils doivent pouvoir compter sur le caractère interprofessionnel de la CGT. Les militant·es CGT dans les entreprises doivent se rapprocher des salarié·es de leur restaurant pour les amener à voter CGT. Tou·tes les salarié·es doivent pouvoir être entendu·es pour ensuite nous rejoindre !

Ce ne sont pas les seuls… prenez date !

Un deuxième tour se déroulera également chez Compass, du 27 novembre au 12 décembre.

Bien que la CGT y soit bien implantée depuis presque trente ans, le taux de participation de 41 % dans les collèges 1 et 2 – très honorable dans ce secteur – n’a pas permis d’avoir des élu·es au premier tour.

Cependant, la CGT est arrivée première chez Eurest (24,36 % des suffrages) et deuxième pour l’UES Compass group France (20,44 %) chez ce leader mondial de la restauration collective.

Il est donc indispensable de faire le nécessaire pour maintenir les résultats obtenus par la CGT lors du second tour. Nous comptons sur nos organisations pour impulser auprès des syndicats des sites concernés la nécessité d’aller à la rencontre des salarié·es pour les inviter à voter CGT.

L’intérim vote aussi

Le salariat éclaté est aussi une problématique très présente dans l’intérim. Là encore, il est indispensable de créer du lien entre les militant·es CGT et les intérimaires pour gagner un vote CGT massif dans l’intérim qui emploie plus de 3 millions de salarié·es en 2023.

Un travail engagé depuis des mois pour coordonner au mieux ces élections peine à trouver l’écho attendu dans nos organisations. Cependant, dès que les liens sont tissés, ils apportent aux syndicats de sites les réponses attendues à leur préoccupation pour accompagner ces salarié·es atypiques.

Les élections se tiendront du 22 novembre au 18 décembre chez Crit.

Les salarié·es d’Adecco devront également voter du 8 au 21 janvier 2025, les candidatures sont ouvertes jusqu’au 25 novembre – n’hésitez pas à faire connaître à nos camarades de l’intérim de potentiel·les candidat·es sur candidats.adecco@gmail.com.

L’enjeu est de taille : nous devons toutes et tous nous mobiliser pour que les salarié·es « isolé·es » de sociétés prestataires et de l’intérim ne le soient plus et disposent aussi de représentant·es capables de les aider à défendre leurs droits et à en gagner de nouveaux.

Ensemble, votez et faites voter CGT !